3 questions à Igor Yakoubovitch, coordonnateur de « S’engager par la plume »

Désireuse de valoriser ses activités de publications, l’ANAJ-IHEDN a lancé en 2016-2017 la publication d’un recueil intitulé « S’engager par la Plume ». De retour pour l’année 2017-2018, cette revue annuelle devient incontournable pour le pôle publications de l’ANAJ-IHEDN.

 

Aujourd’hui, la parole est à Igor Yakoubovitch, professeur de Lettres, responsable du Comité Asie de l’ANAJ-IHEDN et coordonnateur des deux premières éditions de « S’engager par la Plume ». Igor, 3 questions, c’est à toi !

  • Tu as été coordonnateur des publications de l’ANAJ-IHEDN de 2017 à 2018 et coordonnateur de la première édition de S’engager par la plume : la parole à la jeunesse, la publication annuelle de l’ANAJ. Que représente pour toi cette publication ?

J’ai pu suivre de près le développement des publications. Elles ont fait un bond aussi bien en quantité qu’en qualité, avec toujours davantage de comités et de délégations qui publient. C’est dans ce contexte que nous avons décidé de nous lancer dans cette aventure. Pour moi, ce fut un défi très enrichissant : il a fallu coordonner en quelques mois le travail de nombreux acteurs et cela m’a permis d’apprécier l’engagement des Anajiens et la force incroyable que représente ces jeunes venus de divers horizons, qui s’associent pour avancer dans la même direction, en jouant collectif. Qu’on ne dise pas que les jeunes ne s’intéressent pas au monde qui les entoure et ne savent pas réfléchir ! Enfin, cette publication constitue un excellent outil de rayonnement au service de l’esprit de défense et de la jeunesse. L’ANAJ a su démontrer sa capacité à participer activement à la réflexion stratégique dans ces domaines.

 

  • Tu n’avais pas assez de travail, du coup, tu t’es dit que rempiler sur une année de coordination de la publication serait une bonne idée ? Comment les articles sont-ils choisis ?

En effet, je ne savais pas comment occuper mes nuits… Sérieusement, ce projet m’a offert l’opportunité d’exercer de véritables responsabilités éditoriales à un niveau académique. Par ailleurs, je tiens à le souligner, ce projet est le fruit d’un formidable travail d’équipe. Il nous a fallu à peine 6 mois entre le lancement du projet et la diffusion du premier ouvrage, salué et soutenu par la direction de l’IHEDN et le Fonds de dotation de l’IHEDN. Plutôt pas mal pour une association constituée à 100% de bénévoles ! A l’ANAJ, nous aimons les défis et le jeu collectif, alors comment résister à l’idée de remettre ça et de pérenniser le projet ?

Quant aux articles, chaque Comité, délégation régionale ou internationale qui le souhaite propose des contributions qui sont ensuite lues et discutées par une équipe dédiée constituée du pôle Publications et de quelques membres du Comité directeur. Nous essayons de mettre en valeur les réflexions originales et de donner un bon aperçu de la grande variété de sujets traités par nos comités et délégations. Compte tenu de la qualité des contributions, le choix est souvent difficile… Enfin, l’IHEDN évalue la cohérence et la pertinence de l’ensemble.

 

  • Un conseil pour les passionnés des questions de sécurité/défense/géopolitique qui aimeraient publier pour l’ANAJ-IHEDN, et peut-être dans l’une des prochaines éditions de S’engager par la plume ?

La diversité est dans l’ADN de l’ANAJ : nous avons des parcours différents mais nous partageons tous cet intérêt pour les questions de sécurité, de défense et de géopolitique. De plus, l’ANAJ a constamment à l’esprit le souci de valoriser au mieux le travail et l’implication de ses membres. Tous les Anajiens ont donc vocation à publier à l’ANAJ et il ne faut pas hésiter à se lancer. Divers formats sont possibles (analyses, entretiens, notes de lecture, co-écritures etc.) et les responsables de comités comme les délégués sont là pour accompagner les auteurs. Pour beaucoup, c’est leur première publication, et c’est tant mieux : l’ANAJ est désormais un think tank « jeunes » reconnu et apprécié qui offre une tribune exceptionnelle à ses membres. À eux de s’en saisir, sans craindre leur jeunesse et leur impertinence qui, associées à leurs connaissances et à leur esprit d’analyse, sont d’incontestables atouts !

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