DIPLOMATIE SANITAIRE EN AFRIQUE : QUAND LA CHINE FAIT FEU DE TOUT BOIS
Ce texte n’engage que la responsabilité de l’auteur. Les idées ou opinions émises ne peuvent en aucun cas être considérées comme l’expression d’une position officielle.
A PROPOS DE L’ARTICLE
En mars 2020, alors qu’une pandémie ravageuse se propage dans le monde, l’Afrique est au cœur de pronostics pessimistes, notamment dans les médias occidentaux. Le quotidien régional français Télégramme évoque un désastre et les services Afrique des ministères des Affaires étrangères de pays occidentaux prédisent un possible drame humain. Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres craint des millions de morts en Afrique. S’il faut rester prudent sur les chiffres, les titres de presse, miroirs du pessimisme ambiant, ont déjà fait leur bilan. Pourquoi ce traitement médiatique semble-t-il revêtir un caractère paternaliste? Serait-ce lié au fait que les États africains sont insuffisamment équipés pour faire face au virus ? Serait-ce en raison de la précarité des populations qui ne peuvent vivre sous les contraintes du confinement ? Et quel y est le rôle de la Chine ? Loin d’être un éditorial à charge, les questions soulevées dans cet article ont pour objectif de lever le lièvre sur la base de faits et de laisser la liberté aux lecteurs de se construire une opinion éclairée.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Kossa CAMARA est responsable du pôle Afrique de l’Ouest du Comité Afrique des Jeunes de l’IHEDN. Spécialiste en compétitive intelligence et gestion de crise, il s’intéresse depuis quelques années à l’influence, à la Due diligence et à la guerre économique. Diplômé en Information et Communication à l’Université de Paris Nanterre et en Intelligence Stratégique, Analyse des risques territoires à l’Université Gustave Eiffel, Kossa a participé à l’élaboration des stratégies de communication et d’influence au compte de deux élections présidentielles majeures en Afrique de l’Ouest.
