Napoléon Bonaparte en 5 batailles avec le comité Culture & Influences

Avec le comité Culture & Influences, nous vous proposons une série de célèbres portraits de Napoléon 100% Culture G’ !
👉 Dans le cadre du bicentenaire de la mort de Napoléon, le comité vous invite à (re)découvrir cette figure historique en 5 batailles clés.
🧐 Pour en savoir plus sur le cycle Napoléon du comité, rendez-vous ici : https://bit.ly/3lhnK1M
📩 Pour rejoindre le comité Culture & Influences : culture-et-influences@jeunes-ihedn.org
 
 

  • La bataille de Iena en 1806 victoire sur l’armée prussienne Peinture d’Horace Vernet commandée par le roi Louis-Philippe pour la Galerie des Batailles (château de Versailles). 

La bataille d’Iéna est une bataille qui oppose la France à la Prusse le 14 octobre 1806. Napoléon y remporte une victoire totale qui, avec celle d’Auerstaedt du maréchal Davout, provoque la fuite de l’armée prussienne, augurant déjà la fin de la campagne de Prusse.

Anecdote de ce tableau : Napoléon, entouré de Berthier et de Murat passe devant les rangs de la garde impériale. Un jeune grenadier impétueux s’écrie « En avant ». Furieux, l’Empereur, le visage fermé, se retourne pour morigéner l’insolent : « Qu’est-ce ? Ce ne peut être qu’un jeune homme qui n’a pas de barbe qui peut vouloir préjuger ce que je dois faire ; qu’il attende qu’il ait commandé dans trente batailles rangées avant de prétendre me donner des avis. »

  • Antoine-Jean Gros, Napoléon sur le champ de bataille d’Eylau, 1807. Huile sur toile, Musée du Louvre, Paris.

Le tableau représente l’empereur Napoléon Ier qui visite le champ de bataille d’Eylau, en Prusse orientale, le 9 février 1807, au lendemain de la victoire sanglante des Français sur les Russes et les Prussiens. Ce tableau exceptionnel par ses dimensions. Cette impression est accentuées par la taille des têtes au premier plan deux fois plus grandes que nature. L’Empereur est représenté à cheval, entouré de médecins et de maréchaux dont le maréchal Murat. Le regard plein de compassion, Napoléon étend le bras comme pour bénir les blessés. Un soldat ennemi blessé embrasse la jambe de l’Empereur. Ce tableau valorise l’image de l’empereur : il est présenté en vainqueur tout en laissant paraître la violence et l’horreur du champs de bataille (avec les corps des soldats représentés au premier plan). L’horreur de la scène est renforcée par le paysage enneigé, baigné d’une lumière blême.

  • « L’empereur Napoléon Ier lors de la bataille d’Austerlitz le 2 décembre 1805 ». Peinture d’Antoine Vernet (1758-1836), galerie des batailles (château de Versailles) : 

 

Napoléon sort victorieux de la bataille d’Austerlitz. Il se lance dans les négociations avec le prince de Liechtenstein, auquel s’adresse ici Napoléon victorieux, et avec l’empereur d’Autriche, son futur beau-père qui signera l’armistice le 6 décembre. Les vainqueurs sont représentés à cheval alors que les vaincu sont à pied marquant physiquement la supériorité. Les fumées de la batailles et les corps des soldats témoignent de la violence du combat.

  • Bonaparte à la bataille de Rivoli, tableau de Félix Philippoteaux, 1844, galerie des batailles Versailles


 

La bataille de Rivoli a eu lieu les 13 et 14 janvier 1797 entre l’armée française et l’armée autrichienne pendant la première campagne d’Italie. Napoléon dont le cheval vient d’être tué est remonté sur un cheval tenu par Bessières. Il se tient au centre du tableau, sa posture droit et majestueuse est celle d’un chef de guerre. Devant lui, Lassalle lui montre les canons pris sur l’ennemi.

  • Antoine-Jean Gros, La Bataille des pyramides, 1810, château de Versailles. 

 

 
 

La bataille des Pyramides a lieu le 21 juillet 1798 entre l’Armée française d’Orient commandée par Bonaparte et les forces mamelouks commandées par Mourad Bey, lors de la campagne d’Égypte.

Ce nom a été donné à la bataille à la place de bataille du Caire par soucis d’exotisme, de propagande, donnant ainsi à croire qu’elle s’était déroulée au pied même des célèbres monuments. La représentation des pyramides à l’arrière-plan est probablement exagérée. Cette représentation accentue l’orientalisme et favorise la mise en place d’un imaginaire collectif. Cette victoire française n’empêchera cependant pas l’échec de la campagne d’Egypte.

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