Portrait de la jeunesse engagée #9 – Polly Lefèvre, responsable du Comité Culture & Influences

L’ANAJ-IHEDN est animée par une multitude de bénévoles qui ont à coeur de faire rayonner l’Esprit de Défense et de contribuer à la cohésion nationale. Notre association s’appuie sur un réseau de membres aux profils diversifiés et qui s’investissent au quotidien, chacun à leur manière. C’est cet engagement que nous souhaitons valoriser grâce à nos « Portraits de la Jeunesse engagée » !

Neuvième portrait d’ANAJien, Polly Lefèvre, responsable du Comité Culture & Influences de l’ANAJ-IHEDN ! Bonne découverte !

Polly, parle-nous de toi…

Bonjour Polly, qui es-tu ?

En quelques mots : franco-anglaise, lilloise d’origine, curieuse, éternelle motivée, amoureuse des belles lettres et fascinée par les ponts (aux sens propre et figuré).

Côté études et vie professionnelle, j’ai effectué mon bachelor au King’s College London en European and International studies avant de rejoindre Sciences Po Paris en master Affaires Publiques. L’univers culturel occupant depuis toujours une très large place dans mon quotidien, mes activités et mes réflexions, j’ai choisi la filière « culture » du master, afin d’allier ces dimensions de diplomatie et de politique publique au domaine culturel. Aujourd’hui je suis en alternance au ministère des Armées, à la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA).

Sans oublier l’âme vagabonde qui m’habite et qui adore me pousser hors de mes retranchements ! Mon exil new yorkais l’année dernière où j’ai travaillé un an à l’Institut Français – Alliance Française, en est un exemple !

Depuis quand es-tu membre de l’ANAJ-IHEDN et pourquoi as-tu décidé de rejoindre cette association ?

Depuis que j’ai connu l’ANAJ-IHEDN, voilà 2 ans et demi, je n’ai cessé d’être impressionnée et tirée vers le haut par elle. L’ANAJ, pour moi, c’est l’avant-garde, c’est l’ouverture et le dépassement de l’esprit, c’est le sens de l’engagement… La dimension originale et le caractère insatiable et innovant des idées au sein du Comité Culture & Influences m’ont séduite d’emblée. Il a été mon premier point d’entrée dans l’association et mon tremplin vers la grande aventure Anajienne !

Concrètement, comment t’y investis-tu ?

J’ai récemment eu l’opportunité de devenir responsable du Comité Culture & Influences de l’ANAJ. Notre sujet d’étude porte sur le rôle qu’incarnent les arts et la culture dans les relations internationales, notamment à travers le soft power. Nous organisons des conférences, des visites et encourageons l’écriture de publications sur les thèmes qui nous animent. Etre engagée dans le Comité est un exercice passionnant et tout à la fois ; de dextérité, de détermination, de diplomatie et de dynamisme.

Et qu’est ce que l’ANAJ t’apporte ?

Etre active au sein de l’ANAJ me donne l’assurance de participer à des réflexions qualitatives de fond (en conférence ou entre membres) et de confronter mes convictions à une transversalité d’opinions afin de ne jamais figer les miennes.

Les rencontres sont évidemment un élément phare dans les apports de l’ANAJ ! Mes expériences sociales au sein de l’ANAJ ? Des pots de comité générateurs de conversations « pieuvres », sans point final, où chacun par son profil, son parcours, son état d’esprit, crée un tentacule supplémentaire et permet de nager plus vite et d’explorer de nouveaux horizons !

Rêvons ensemble…

Demain, tu disposes de moyens (financiers et humains) illimités… qu’en fais-tu ?

Chaussée de nouvelles baskets, je pars voyager et découvrir de nouveaux terrains, vivre d’autres quotidiens que le mien, pour motiver mes combats et les rendre légitimes. Mais au-delà de mon propre émerveillement, je donnerai tous les jeunes européens (l’institutionalisant dès 16 ans par exemple) la possibilité de voyager avec un « pass » à travers le monde. L’obtention de ce « pass » devrait être motivée et des « ambassadeurs » ou des « anciens » viendraient promouvoir et faire des retours d’expérience dans des lycées ou autres sphères publiques.

Sur un autre plan, j’investirais dans la recherche médicale pour rendre à chaque être humain sa dignité quelque soit sa condition et multiplier les avancées dans ce domaine.

Si tu devais faire passer un message à la jeunesse, quel serait-il ?

Il faut trouver son refuge, son point d’excellence, le petit ou grand domaine où l’on se sent à l’aise et s’épanouir à travers eux : connaître ses forces, les sublimer et les utiliser à bon escient.

Un autre maître mot : essayer ! Quelque soit l’échelle de départ. Oser commencer et s’élancer sans forcément connaître l’issue de l’engagement, à condition de le faire avec bonne volonté et enthousiasme. Croire en soi et en son potentiel donnent des ailes !

Quelles actions souhaiterais-tu voir menées pour favoriser l’engagement de la jeunesse en France ?

Encourager le service civique au niveau européen, peut-être le rendre obligatoire. Nous ne sommes jamais aussi stimulés et bousculés qu’en dehors de notre zone de confort…  Permettre aux jeunes de s’investir un an dans des missions civiques en dehors de leur territoire aurait de grandes vertus.

Je pense aussi qu’il faut continuer à favoriser des terrains de rencontres entre jeunes et professionnels de toutes activités, à travers des forums par exemple. Quand on est au seuil palpitant de son existence, susciter l’envie et donner l’accès à l’information par le dialogue sont les premières clefs d’un « et pourquoi pas moi »…

Pour les curieux et les rêveurs…

Raconte nous ton meilleur (ou pire !) souvenir à l’ANAJ-IHEDN ?

Sans doute l’épisode le plus marquant et parce que c’est précisément le microcosme dans lequel son engagement à l’ANAJ prend tout son sens : mon séminaire jeune ! C’est une bulle dans l’existence, un moment intense où sont sollicités neurones, détermination et énergie !!

Portrait chinois : si la jeunesse était… 

  • un animal ? Le marsouin (farceur, intelligent, agile et créatif !) ;
  • un moyen de transport ? Le vélo (l’art de se faufiler en toute liberté et d’être acteur de ses mouvements !) ;
  • une planète ? La planète Terre (on n’a jamais fini d’explorer son propre territoire !) ;
  • une émotion ? L’empathie (long et vertueux sera le chemin de ceux qui savent écouter, comprendre et considérer l’Autre) ;
  • un verbe ? (S’) interroger (ne jamais rien prendre pour acquis et décortiquer chaque pensée, être continuellement avide de comprendre le pourquoi du pourquoi du pourquoi !) ;
  • Un personnage historique ? Simone Veil (incarnation de la pugnacité raisonnée, de l’ambition réalisée) ;
  • une époque ? La Renaissance (et le temps des grandes épopées vers des terres inconnues, du réveil de la pensée et de la théorisation des arts et des sciences).

Un dernier mot pour la route ?

« Si vous voulez que la vie vous sourie, apportez-lui d’abord votre bonne humeur » Spinoza.
Hélène ROLET
Responsable Communication de l’ANAJ-IHEDN
communication@anaj-ihedn.org
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Pour rejoindre le Comité Culture et Influences : culture-et-influences@anaj-ihedn.org
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